Cette enquête, réalisée en mai 2025 pour le Cercle Vulnérabilités et Société et ses partenaires (FEHAP, OCIRP, Synerpa) auprès d’un échantillon représentatif de 1001 Français de 18 ans et plus, analyse non seulement les préférences des Français pour différents scénarii de financement de la perte d’autonomie, mais aussi l’état de l’opinion vis-à-vis de cette question sociétale essentielle.
Si près de 70% des répondants reconnaissent le financement de la perte d’autonomie comme un enjeu à haut risque, il n’apparaît pas systématiquement prioritaire face aux financements d’autres sujets importants (santé, défense, pouvoir d’achat…). Ce décalage entre la prise de conscience et l’urgence perçue s’inscrit par ailleurs dans un contexte où 72% ne se sentent pas concernés par la perte d’autonomie, pour eux-mêmes ou pour leur(s) proche(s).
4 approches possibles de financement ont été testées.
Ce test place d’emblée l’augmentation globale des impôts et des cotisations comme la moins acceptable pour maintenir le niveau actuel de prise en charge. La préférence des personnes interrogées se porte plutôt vers la réduction des postes de dépenses de l’Etat au profit du financement de la dépendance et vers davantage d’effort individuel.
La typologie issue de l’analyse des comportements et opinions sur le financement de la perte d’autonomie permet d’isoler différents profils qui pourraient être regroupés selon 4 familles principales, influencées par l’âge, le genre et la préférence politique.
Au-delà de la valorisation des mesures les plus acceptables, le Cercle V&S émet des recommandations qui insistent sur la nécessité d’un ciblage dans la communication et la pédagogie du sujet, et défendent une logique d’expérimentation locale et de décision concertée.
Téléchargez la note du Cercle V&S :
Ce que l’enquête révèle.
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